
"BASIC"
QUESTIONS TO INSPIRING MINDS
Interview series - Série d'interviews
2025 12
Gaël Boutry
Fondateur de GBC
Depuis 2017
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Qu’est-ce qui t’a amené(e) vers le secteur cosmétique ?​
La curiosité scientifique de comprendre ce qu'il y avait derrière les listes d'ingrédients.
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Qu’est-ce qui te touche, t’inspire ou te passionne dans les produits cosmétiques ?
Je suis un amoureux de la texture, de la galénique et l'innovation couplée de la formule et du process.​
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Comment mets-tu en valeur la science derrière vos produits et quels défis rencontres-tu dans cette démarche ?
On couple la folie des idées créatives sans limite, la science pour comprendre et imaginer les phénomènes et ensuite la dimension industrielle trop souvent négligée en innovation. La "touillette" de labo ne m'intéresse pas ca doit pouvoir s'industrialiser !!!​​
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Un produit ou une innovation dont la communication t’a semblé particulièrement juste ou inspirante ?​
​Pataploof de Nailmatic®.
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Y a-t-il une idée reçue que tu aimerais déconstruire, en interne ou en externe ?
Le bio, le naturel est plus safe que la synthèse. Il suffit de prendre le sujet des métaux lourds et on aura tout compris !
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Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui débute ? Ou une chose que tu aurais aimé comprendre plus tôt ?J'aurais du m'entourer plus tôt de personnes ou de prestataires capables de faire des choses qui ne sont pas de ma plus value (compta, facturation...).​
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​Souhaites-tu terminer par une réflexion, une conviction ou une anecdote ?
Innover avec conscience, formuler avec exigence.​
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2025 11
Nathalie Dabin
Fondatrice de Mademoiselle Cosmétique
Depuis 2019
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Qu’est-ce qui t’a amené(e) vers le secteur cosmétique ?​
​Créative et passionnée de chimie et de produits cosmétiques, le métier de formulateur me correspondait parfaitement.
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Qu’est-ce qui te touche, t’inspire ou te passionne dans les produits cosmétiques ?
La créativité, pouvoir inventer de nouveaux produits, de nouvelles applications, de nouveaux gestes. ​
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Comment mets-tu en valeur la science derrière vos produits et quels défis rencontres-tu dans cette démarche ?
Utiliser au quotidien des ingrédients cosmétiques et suivre des process scientifiques pour créer des produits capillaires naturels, bons pour les cheveux, la santé humaine et l'environnement. Tout cela en respectant un cahier des charges strictes et en conformité avec la réglementation européenne. ​
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Y a-t-il une idée reçue que tu aimerais déconstruire, en interne ou en externe ?
Prouver que la mousse d'un shampoing n'est pas indispensable et qu'au contraire trop de mousse agresse les cheveux.
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Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui débute ? Ou une chose que tu aurais aimé comprendre plus tôt ?Se faire confiance et ne pas copier ce que les autres font ! Suivre son intuition.​
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Qu’est-ce que j’ai oublié de te demander ?
Si j'aime mon métier et la réponse est un grand OUI !​
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Souhaites-tu terminer par une réflexion, une conviction ou une anecdote ?
Je souhaite que l'on prenne conscience de l'importance des cheveux et du soin que l'on doit leur apporter au quotidien ! Ce sont nos antennes !!!
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2025 10
Mélanie Louchart
Spécialiste en lancement de produits
chez A. Emulsion
Depuis 2023
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Qu’est-ce qui t’a amené(e) vers le secteur cosmétique ?​
​Le pouvoir de la nature pour améliorer sa qualité de vie quotidienne !
Après des études de biologie, j'ai eu la chance de développer et lancer des produits dermatologiques pendant une quinzaine d'années pour des petites et grandes marques (Noreva, NovExpert, Garnier, L'Oréal, Neutrogena, Biafine...).
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Qu’est-ce qui te touche, t’inspire ou te passionne dans les produits cosmétiques ?
Le pouvoir d'améliorer le quotidien des gens physiquement (gel nettoyant, crème apaisante...) mais également émotionnellement (bien-être, estime de soi, relaxation, sociabilisation...), et la créativité infinie que ça offre de part les textures, actifs, parfums, packagings... ​
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Comment mets-tu en valeur la science derrière vos produits et quels défis rencontres-tu dans cette démarche ?
C'est important de valoriser la science au service de la santé du client, mais de manière authentique et juste. Ce qui demande de connaître les cadres juridiques et réglementaires, ainsi que les connaissances de son client pour rendre accessible cette science technique. ​
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Un produit ou une innovation dont la communication t’a semblé particulièrement juste ou inspirante ?
Le gel douche bébé "Head To Toe" de Johnson's baby qui claim : "as gentle as pure water" (aussi doux que de l'eau) que je trouve puissant, qui montre toute l'exigence dans la conception du produit, par rapport à LA référence de neutralité qu'est l'eau, et surtout qui est documenté par de robustes études cliniques.
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Y a-t-il une idée reçue que tu aimerais déconstruire, en interne ou en externe ?
On décrie beaucoup les industriels pour préférer des marques niches, qui se lancent. Vouloir changer les codes et moderniser le secteur est top, il y a de belles innovations, mais certaines jeunes marques surfent sur des claims/revendications produit sans avoir de preuve robuste pour soutenir ce qu'elles avancent ou même sans respecter la réglementation... alors qu'on parle de la santé des personnes. ​
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Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui débute ? Ou une chose que tu aurais aimé comprendre plus tôt ?Si tu lances ta marque de produit cosmétique, prévoit dans ton Business Plan de t'entourer d'experts pour gagner 10 ans d'expérience et éviter des erreurs coûteuses (ré-étiquetage, destruction de production, retrait de produits, retard lancement...).​
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Qu’est-ce que j’ai oublié de te demander ?
Comment j'utilise toute mon expérience cosmétique (et food) maintenant ?
Je m'assure que les dirigeants atteignent leurs objectifs de lancement produit avec un plan stratégique et opérationnel. ​
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Souhaites-tu terminer par une réflexion, une conviction ou une anecdote ?
Mon mantra qui illustre bien l'alchimie d'un produit cosmétique à partir d'ingrédients bruts : "Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme".
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2025 09
Angélique Jacquet
Directrice Excellence Valorisation Scientifique
L'ORÉAL
Depuis 2008
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Qu’est-ce qui t’a amené(e) vers le secteur cosmétique ?​
Ma passion pour les produits, les sciences de la chimie et de la biologie, le plaisir, le bien-être et la beauté.
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Qu’est-ce qui te touche, t’inspire ou te passionne dans les produits cosmétiques ?
La sensorialité du toucher, de l’odorat et la satisfaction du résultat (efficacité), la découverte et l’innovation scientifique.
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Comment mets-tu en valeur la science derrière vos produits et quels défis rencontres-tu dans cette démarche ?
C’est mon métier et la liste est longue. Valoriser la science est avant tout une compétence soft skill: adapter son discours en fonction de celui qui va l’accueillir. Valoriser c est s’adapter et transmettre sa passion.​
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Un produit ou une innovation dont la communication t’a semblé particulièrement juste ou inspirante ?
Reverse science de Dior.
Absolue longevity Lancôme avec la L’OREAL intégrative science.
Elsève booster et glycolic gloss.
Shiseido skincare.
Estée lauder.
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Y a-t-il une idée reçue que tu aimerais déconstruire, en interne ou en externe ?
Il faut beaucoup d’humilité pour être valorisateur.
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Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui débute ? Ou une chose que tu aurais aimé comprendre plus tôt ?
Le timing et les enjeux financiers priment.​​​​​
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Qu’est-ce que j’ai oublié de te demander ?
Quels produits j’utilise ? ​
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Souhaites-tu terminer par une réflexion, une conviction ou une anecdote ?
​La star c'est le produit.
Ensemble on va plus loin !
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2025 08
Marie David Gion
Directrice Associée
KENVUE
Depuis 2022
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Qu’est-ce qui t’a amené(e) vers le secteur cosmétique ?​
Je suis arrivée finalement en cosmétique un peu par hasard...Mon souhait été de travailler sur le développement de produits qui allait toucher le consommateur dans sa vie quotidienne mais je n'avais pas forcément en tête de me restreindre au domaine cosmétique. J'ai d'ailleurs commencé ma carrière au développement de produit ménager (cirage chaussure, entretien sols et meubles) ce n'est qu'ensuite qu'une opportunité interne dans mon entreprise à l'époque m'a fait découvrir le monde de la cosmétique que je n'ai pas quitté depuis (17 ans déjà!)​
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Qu’est-ce qui te touche, t’inspire ou te passionne dans les produits cosmétiques ?
​Ce que j'aime avant tout (en lien avec ma passion de départ) c'est principalement que ce sont des produits du quotidiens pour nos consommateurs. Mais que ces 'petit rien' du quotidien, ont parfois un rôle clé dans la vie de nos consommateurs. Nous recevons parfois des témoignages poignant de consommateurs pour qui nos produits leur ont changé la vie (notamment sur les peaux atopiques, acnéiques etc.) Il n'y a pas de meilleure reconnaissance que celles de nos consommateurs directs.
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Comment mets-tu en valeur la science derrière vos produits et quels défis rencontres-tu dans cette démarche ?
Aujourd'hui, de part les marques sur lesquelles je travaille qui sont principalement globales, mon rôle est surtout de relayer la science qui a déjà été construite autour de nos innovations par les équipes globales auprès de nos clients (retailers, pharmaciens) et consommateurs dans la région. Cela se traduit par des évènements avec des influencers, medias avec des présentations au retailers/HCP, des démonstrations de l'efficacité de nos produits etc. Le challenge principal etant de devoir prioritiser, et donc former des équipes plus locales pour se faire le relais de la science au niveau local dans les marchés/sur les marques moins prioritaires. ​
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Un produit ou une innovation dont la communication t’a semblé particulièrement juste ou inspirante ?
J’ai bien aimé la récente campagne menée par Neutrogena aux États-Unis pour leur gamme solaire Ultra Sheer, avec John Cena pour illustrer la texture invisible du produit. Ce n’est pas un exemple marquant de vulgarisation scientifique, mais c’est une excellente démonstration d’une campagne claire, mémorable et qui casse les codes, en s’éloignant des traditionnels mannequins beauté.
Je pense que j’ai un biais quand il s’agit de campagnes “scientifiques” : je repère tout de suite les mentions légales, les tournures de claims, les astuces de formulation… Du coup, je ne les perçois pas du tout comme un consommateur moyen le ferait.
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Y a-t-il une idée reçue que tu aimerais déconstruire, en interne ou en externe ?
​La course aux pourcentages élevés d’ingrédients : c’est trop souvent un raccourci utilisé à la place d’une vraie démarche scientifique.
L’efficacité d’un produit ne repose pas uniquement sur certains ingrédients isolés, mais sur l’ensemble de la formule.
Un ingrédient peut parfois être plus performant à faible concentration si la formule qui le contient est bien construite et inversement.
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Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui débute ? Ou une chose que tu aurais aimé comprendre plus tôt ?
Relativiser. Dans toutes mes expériences, toutes mes entreprises, j'ai parfois du faire des compromis, mettre en application des décisions qui n'étaient pas les miennes. Mais lorsque l'on reste dans le secteur des cosmétiques, il faut garder le recul suffisant: cela reste des produits du quotidiens, sans enjeux majeurs, et pour la plupart une alternative est déjà disponible sur le marché pour nos consommateurs (même si pas encore optimale). Ne pas mettre en jeu sa santé mentale pour ces contrariétés, et si cela devait être le cas, changer d'entreprise pour coller au mieux à ses propres valeurs.​​​​​
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2025 07
Diane Baras
Dirigeante et coach
YOLO Conseil & Coaching
Depuis 2019
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Qu’est-ce qui t’a amené(e) vers le secteur cosmétique ?​
​Un hasard (ou presque) ! J'étais en études d'ingénieur et en toute honnêteté j'étais profondément malheureuse car je faisais alors de la science pour la science, ce qui - pour moi - manque de sens ou du moins ne me comble pas. J'ai besoin d'avoir un impact clair. Lorsque j'étais en troisième année d'études, j'ai recherché mon stage de fin d'études : rien ne me plaisait.... au point que j'ai envisagé de bosser chez McDonald's le temps de me reconvertir. Et puis, quelques jours avant la deadline pour trouver son stage arrive une proposition de chez L'Oréal, dont l'intitulé était "comprendre la diffusion de la lumière dans la peau pour savoir pourquoi certaines femmes japonaises parlent de teint transparent et lumineux". En toute honnêteté, je n'avais rien compris à l'énoncé du stage, mais par contre ça me paraissait mystérieux et poétique... Il y avait quelque chose d'extrêmement attractif. J'ai postulé. Dès le premier jour j'ai compris que j'étais - enfin - à ma place. Avec l'âge, j'ai réalisé que la cosmétique utilise la science pour avoir de l'impact, notamment pour les femmes, pour valoriser leur beauté, mais aussi leur estime de soi. À cela s'ajoute une dimension artistique très forte qui m'a toujours fascinée. À l'époque je n'ai pas mis les mots en ce sens mais je pense aujourd'hui que véritablement le monde cosmétique me permettait d'exprimer toutes mes sensibilités et singularités pour un bel objectif.
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Qu’est-ce qui te touche, t’inspire ou te passionne dans les produits cosmétiques ?
​Ce qui me touche dans les produits cosmétiques, c'est l'impact qu'ils vont avoir sur la femme. Pour certaines femmes, la cosmétique ouvre à un moment pour prendre soin de soi, pour se respecter, pour se transformer, pour se faire du bien. C'est un moment unique. C’est également un moment ultra sensoriel, presque de poétique. C'est pour toutes ces raisons que je trouve les produits cosmétiques magiques.
Aussi, derrière la cosmétique il y a à la fois la rationalité de la science, mais aussi la magie de la créativité. La cosmétique c'est un monde qui sait être à la croisée des chemins entre rationnel et irrationnel, entre sérieux et décalé. C'est un monde des paradoxes. C’est un monde qui rassemble des expertises très différentes pour créer quelque chose d’unique et magique.
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Comment mets-tu en valeur la science derrière vos produits et quels défis rencontres-tu dans cette démarche ?
​Comment j'ai mis en valeur la science derrière les produits ?
À mon sens, la science peut être facilement mise en valeur quand elle répond à un besoin.
Et quand elle permet une véritable amélioration de vie.
L’écueil réside toutefois dans un discours trop scientifique qui devient élitiste. Il y a un enjeu à « doser » la science et trouver une bonne balance entre d’un côté la science et la rationalité et de l’autre côté la créativité, l’artistique et l’imaginaire. Mettre le curseur au bon endroit est loin d'être simple.
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Un produit ou une innovation dont la communication t’a semblé particulièrement juste ou inspirante ?
​Que de vieux souvenirs !
Quand j'étais à la direction marketing international chez L’oreal Paris, à ce moment-là est arrivé un nouveau directeur général, Cyril Chapuis qui a balayé la façon de communiquer et de faire les pubs avec quelque chose de très dépoussiéré, beaucoup plus jeune, beaucoup plus moderne.
Il y avait à ce moment-là presque de l’insolence.
J’avais trouvé admirable la façon dont il avait su ré-inventer à ce moment-là la marque L’Oréal Paris pour lui donner un nouveau souffle beaucoup plus moderne.
Je me souviens notamment de l'utilisation de la musique, une musique extrêmement dynamique. Et pour autant, les les morceaux musicaux n’étaient pas forcément les tubes du moment. Il y avait une vraie recherche musicale pour identifier des partitions qui disaient beaucoup.… car inconsciemment la musique était évocatrice d'efficacité produit. C’était un claim caché. Presque plus puissant que les claims chiffrés de l’époque. C’était smart car incontestable !!!
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Y a-t-il une idée reçue que tu aimerais déconstruire, en interne ou en externe ?
​L'idée reçue que j'aimerais déconstruire en interne et externe, c'est surtout le fait que la cosmétique est « cosmétique » au sens de « inutile » / « futile ».
Non la cosmétique est puissante. C’est un moyen, qui s’inscrit dans une démarche holistique, de bien-être et qui permet d’améliorer l’estime de soi. Aujourd’hui, je suis Coach. J’agis avec d’autres techniques sur l’estime de soi. Pour autant, le spectre d’action est large. Et la cosmétique a sa place.
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Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui débute ? Ou une chose que tu aurais aimé comprendre plus tôt ?
​Mettre de "soi" dans son job : sa singularité, sa "touch", son "essence". C'est ça qui contribue à rendre le job passionnant, à le réinventer et à faire progresser la cosmétique.
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Qu’est-ce que j’ai oublié de te demander ?
​Quel est l'après cosmétique ? Parce qu'il y a une vie après la cosmétique. Dans mon cas, je suis devenu Coach et je travaille à développer la confiance en soi des hommes des femmes pour leur permettre de dépasser les problématiques qu’ils rencontrent au quotidien, que ce soit des problématiques professionnels ou personnel. Tout ça contribue encore une fois encore à améliorer l'estime de soi des gens. Donc finalement j'ai un mode d'action qui est radicalement différent de la cosmétique, mais qui poursuit un même objectif.
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2025 06
Nathalie Issachar
Directrice R&D
Clarins
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Qu’est-ce qui t’a amené(e) vers le secteur cosmétique ?​
​C’était mon rêve depuis l’enfance. Je voulais développer des parfums, des crèmes et du maquillage. "J'empruntais" ceux de ma mère. J’ai réussi à suivre la voie, entre études et expériences professionnelles, pour le réaliser !
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Qu’est-ce qui te touche, t’inspire ou te passionne dans les produits cosmétiques ?
​L’émotion qu’ils procurent aux personnes qui les utilisent, ainsi que le bien-être qu’ils apportent, en plus de leurs bénéfices revendiqués.
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Comment mets-tu en valeur la science derrière vos produits et quels défis rencontres-tu dans cette démarche ?
​En expliquant les mécanismes biologiques que les actifs ciblent. En détaillant les bénéfices qu’ils apportent. À travers des revendications biologiques et cliniques. Chiffrées quand c’est possible. Et grâce à des photos avant/après, très convaincantes pour les consommateurs.
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Un produit ou une innovation dont la communication t’a semblé particulièrement juste ou inspirante ?
Le Double Serum de Clarins.
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Y a-t-il une idée reçue que tu aimerais déconstruire, en interne ou en externe ?
Que "les plantes sont douces, mais n’ont pas vraiment d’effet sur la peau". Or, certains des médicaments les plus efficaces viennent justement des plantes.
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Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui débute ? Ou une chose que tu aurais aimé comprendre plus tôt ?
Suis tes rêves. Vise la lune.
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Qu’est-ce que j’ai oublié de te demander ?
​"Est-ce plus difficile pour une femme de faire carrière ?" Ma réponse aurait été NON !
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